[Sequanux-ml] Lancement d'un Club grand public "logiciels libres"

Adrien Caillot a-c at sequanux.org
Jeu 17 Aou 14:04:46 CEST 2006


On Wed, Aug 16, 2006 at 01:34:39PM +0200, Fouinto wrote :
> > Et pourtant???. si il y a un public à cibler, je pense que c??est vraiment 
> > les étudiants ! Pourquoi ?
> 
> > Ils accepteront plus le changement que beaucoup d??autres, les étudiants 
> > ont toujours un peu étés rebelles, quand ils iront ensuite dans une
> > entreprise ils seront à même « d??exiger »  du linux, entre temps ils en
> > auront parlé à de nombreux amis??? qui auront vu un linux fonctionner au
> > poil sur leur PC ???.
> 
> Bof... pour commencer à en côtoyer pas mal depuis QQ années... les
> étudiants e semblent plutôt réfractaire aux changements informatiques :)
>

+1
Si on veut trouver des étudiants "rebelles" au sens de ceux qui ont des
idées à défendre, c'est pas vraiment en informatique qu'il faut aller.

Comme le dit Fouinto, la quasi-totalité des étudiants sont réfractaires
aux changements, et restent sous Windows. Ils ne sont pas spécialement
anti-Linux, et sont parfois bien conscients de sa supériorité, mais
n'ont pas envie de franchir le pas ("c'est compliqué", "pas le temps",
"Windows me suffit pour ce que j'en fais", etc.)

Et puisqu'on parle de rebelles, j'ai constaté qu'il existe parmi les
étudiants en informatique une catégorie de gens qui se rebellent contre
Linux ! 

Cette catégorie est quasiment inexistante à la fac, mais elle était 
très présente à l'IUT de Belfort où j'étais avant. En effet, là bas 
il y a peu de machines avec Windows, le boot par défaut est sous
Debian, et l'accès à internet sous Windows est impossible. Autrement
dit, l'utilisation de Linux est obligatoire si on veut faire quelque
chose.

Donc pour certains étudiants, Linux représentait le travail et Windows
lea détente (jeux, musique, films). Je suis sûr que certains ne
savaient même pas qu'on pouvait regarder un DivX sur un système
GNU/Linux.

D'où l'attitude de rebellion vis à vis de Linux, un peu comme certains
élèves de collège qui se rebellent contre tout ce qui représente
l'enseignement ou l'autorité... Donc il y avait bien rebellion mais pas
dans le sens attendu par l'auteur du mail.

Ça donnait d'ailleurs lieu à des discussions enflammées entre les
linuxiens, plus nombreux là bas qu'à Besançon, et les pseudo-rebelles
pro-Windows.

> Il n'y a pas eu à proprement parlé d'install party à Besançon (il y en
> a eu une à l'IUT à Montbéliard), mais à chaque fois que QQ'un est venu
> à un atelier avec son PC parcequ'il avait un problème, il a reçu l'aide
> de tout ceux qui étaient là !

Je confirme. Pour ma part, quand je suis venu la première fois, mon
portable avait un problème nommé Windows, et on m'a aidé à installer
Debian à la place. :-)

> Les gens ont pour la plupart déjà entendu parlé de Linux
> et/ou du logiciel libre à un moment ou à un autre...

Il y a quelques années, si on disait "je n'utilise pas Windows", on nous
répondait "ah bon, tu as un Mac ?". Maintenant, c'est "ah bon, tu
utilises Linux ?".

Un truc qui m'est arrivé et qui m'a fait rire : j'étais avec des amis
chez une fille que je connaissais très peu. La conversation arrive sur
les ordinateurs et là je dis que je n'utilise pas Windows, que j'ai un
Mac et avant que je parle de Linux, la fille, qui n'était pas
informaticienne et n'avait même pas d'ordinateur, me dit "maintenant il
y a un truc encore mieux que les mac, ça s'appelle Linux.".

J'ai bien aimé le "maintenant". Ça montre que Linux est connu du grand
public, et que cette situation est récente.


-- 
Au fond, je me donne des règles pour être totalement libre.
	-+- Georges Perec (1936-1982), Olipien -+-



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